

D)EXPERIENCE
Dans le cadre du TPE nous allons hypothétiquement , à l’aide de notre expérience , expliquer et démontrer ce que l’on pourrait faire ,avec cette information génétique, contenue dans ce gène inconnu que l’on va noter gène X, pour réaliser le transfert des propriétés de la méduse Turritopsis nutricula à l’espèce humaine. Nous avons donc décidé de fabriquer un modéle de l'ADN et representer la transgénèse possible.
a) Fabrication du modéle
Nous nous sommes réunis , tous les trois afin de pouvoir réaliser une maquette "fait maison". Pour cela nous avons besoin de trois barres de fer ou d'aluminium d'un métre ; l'une de douze millimétres de diamétre et les autres, plus fines , de quatre millimétres de diamétre. Nous avions également à notre disposition 20 boules que l'on a coloriés en quatres couleurs différentes ( rouge , vert , jaune et bleu) afin de representer les differents nucléotides present dans l'ADN. Nous avons donc peint 5 boules en jaune pour l'Adénine, 5 boules en rouge pour la Thymine, 5 boules en verts pour la Cytosine et enfin 5 boules bleu pour la Guanine.
P
Dans la construction de la molécule d'ADN, la grosse barre va nous servir comme support. En effet nous allons inserer dans cette barre des morceaux des deux petites barres à intervalles réguliers auxquelles on fixera eventuellement les nucléotides representés par les boules colorées. Tout d'abord, nous avons décidé de laisser 10 centimétres aux extrémités de la grosse barre. Nous allons diviser le reste, c'est à dire 80 cm par 10 afin de pouvoir y inserer les petites barres, que nous allons découper en 5 chacune ( un morceau a donc une longueur de 20 cm puisque l'on fait 100 divisé par 5), tout les 8 centimétres. Effectivement, en divisant 80 par 10 nous obtenons 8.
Une fois que nous avons découpé les petites barres en morceaux de 20 cm , il faut les insérer dans la grande barre sous un angle particulier dans le but d'obtenir une structure en double hélice. Nous avons donc procédé aux calculs suivants...
Nous savons qu'un cercle a 360°. Comme nous avons 10 étages ( éspacés de 8 cm chacun ) il faut faire 360° divisé par 10 ce qui nous fait 36°. Pour faire simple, tout les 8cm il faudrait faire une rotation de 36°. La question à se poser à present est : "De combien devra t'on décaler la barre à chaque intervalle?". Pour répondre à ce probléme il faut d'abord calculer le périmètre du bout de la grande barre . Ayant 1,2 cm de diamètre, cette grosse barre a donc por rayon 0,6 cm. Nous calculons donc ce périmètre : P= 2 x π x r ce qui est égal à 3,7 centimètres environ. Ensuite nous divisons ce dernier par 10 . Il faudra donc , à chaque intervalle, décaler le positionnement des petites barres de 0,37 centimètres.
Le schéma ci dessous est un croquis de notre éxperience.
Après avoir schématisée ce que nous voulons faire, nous nous sommes mis au travail. Nous avons pércé des trous dans la grosse barre avec une perceuse ayant un foret de 4 millimètres pour y inserer les liaisons, representées par les morceaux des petites barres. Une fois toutes les barres en place, nous coulons du silicone à l'interieur de la grosse barre qui après quelques heures se durcira , permettant ainsi une bonne stabilité du modèle. Enfin, nous ajoutons les boules aux extrémités des liaisons tout en respectant la complementarité des nucléotides. Nous relions les boules entres elles avec du fils de fer pour enfin obtenir la molécule d'ADN en double hélice.
Le résultat est satisfaisant :
b) Representation de la transgénèse des propriétés de la Turritopsis Nutricula à l'Homme
Nous allons utiliser la technique des vecteurs pour faciliter l’assimilation de cette information dans le genome humain. Le seul véritable problème est que la transgénèse reste une méthode mal maitrisée qui est plutot risquée puisque seulement très peu de
cellules sont capables de survivre à cette transplantation . En d’autres termes ,la viabilité des organismes transgenéiques est faible .
Néanmoins même si l’idée de devenir immortelle à l’heure actuelle semble compromise , on va tenter dans le cadre du TPE de mettre en avant une hypothèse et une manière avec laquelle nous pouvons réaliser cet exploit.
Nous allons tout en expliquant par quel procédés nous allons travailler, réaliser un modele de cette transgenese possible .
Pour comprendre comment on pourrait transférer les caractéristiques de la méduse à l’espèce humaine , nous allons réaliser une maquette modélisant l’ADN d’un individu humain. Nous allons symboliquement enlever une partie de cette ADN. Le gène extrait représente le gène X qui est responsable du rajeunissement de la méduse et qui va être inséré dans le génome de l’individu humain. Donc ce gène X ,qui par théorie ressemble au gène codant pour la protéine lin28a , va être extrait du patrimoine génétique de la méduse et par le biais de la transgénèse va donc être transféré dans le génome humain. Comme nous l’avons dit précédemment , nous allons opérer cette transgénèse grâce à la technique des vecteurs . En effet nous allons introduire ce gène X dans le cytoplasme d’un virus est rendu inoffensif pour l’organisme de l'individu humain. Ce virus sert de vecteur puisqu’il va infecter et entrer l’intérieur des cellules de l’organisme ce qui permet a l’information génétique du virus ( et donc de la méduse ,gène X) de migrer et fusionner avec l’ADN contenu dans la cellule. Nous allons donc construire ce modele de la molécule ADN et y insérer, au final l’information génétique manquante , le gène X , responsable du processus de rajeunissement des méduses turritopsis nutricula. Nous obtenons donc une molécule d’ADN transgénique qui possède la capacité et les propriétés du rajeunissement de la méduse . En effet, en théorie , si toutes les cellules auraient intégrés ce gène X, l’individu génétiquement modifié pourraient utiliser la transdifferenciation pour régénérer certains de ses tissus abimés ou même , a l’image des méduses, rajeunir. L’homme deviendra alors biologiquement immortel...




